Less is More : Les modes de vie alternatifs
Selon une tribune du journal Le Monde, 90 % des Français pensent en 2021 que vivre à la campagne est agréable, soit 20 points de plus qu’en 2018. Suite à la pandémie du COVID 19 beaucoup on décidé de changer leur mode de vie. Être confiné dans un 20 mètre carré, sans balcon, entouré de béton – certains disent STOP. Nombreux sont ceux qui ont déménagé à la campagne, mais seulement, certains on poussé le bouchon plus loin.
En effet, être en contact directement avec la nature en vivant sans eau courante, ni électricité, en s’alimentant grâce à un potager. Mais alors d’où vient cette nouvelle tendance ? Pourquoi fait elle le tour de la toile ces dernières années.
Quels sont les bienfaits d’être au contact de la nature pour notre santé mentale ?
Nous savons que de s’exiler des métropoles nous garantit moins de pollution, à cela s’ajoute l’opportunité de vivre au grand air : avoir de l’espace est un luxe ! De plus, avec ce train de vie s’ajoute généralement moins de nuisances sonores. Seulement, il existe aussi de nombreux bienfaits pour la santé mentale tels que :
- moins d’anxiété
- moins de stress
- réduit la dépression
- la colère
- la fatigue
- améliore l’attention
Les scientifiques parlent de vitamine G pour « green ». Être au contact de la nature stimule les niveaux d’endorphine et la production de dopamine – et donc le bien-être. Selon des chercheurs de l’Université de l’Illinois les enfants atteints de TDAH pourraient faire augmenter leur attention, et plus généralement passé du temps dans la nature leur serait bénéfiques.
Les limites de ce mode de vie :
Le mode de vie alternatif soit un mode de vie qui s’éloigne des standards habituels : du van aménagé en passant par la tiny house, la caravane, la cabane, la yourte ou encore l’igloo. Vivre dans des espaces de nature sauvage n’est pas tâche facile en France. En effet, vivre dans la forêt est très réglementé et la plupart du temps interdit. La connaissance de la réglementation est une étape clé avant de s’installer.
Tout d’abord, il est interdit de construire une maison avec fondations et la relier aux réseaux de la commune, ainsi la maison devra être autonome (eau, électricité, assainissement). L’habitat doit être démontable et doit faire moins de 20 m². Attention, il faut demander une autorisation à la mairie. De plus, dans certaines zones toutes constructions même appelée légère sont interdites.
Into the Wild à Koh Lanta : la glamorization du retour à l’état primaire
Into the Wild est un film de Sean Penn sorti en 2007 qui évoque la vie en autarcie au milieu de la nature sauvage. Christopher McCandless un jeune diplômé de 22 ans part vivre seul en Alaska afin de partir, de fuir le superflu de la société de consommation. Cependant, après deux ans de voyage, au moment de rentrer, il va s’empoisonner. Ce film, tiré d’une histoire réelle, évoque plein de sujets profond de notre société, comme notamment la solitude. Le message véhiculé c’était « l’Homme est fait pour vivre en communauté, interagir avec autrui. » et « la nature est plus forte que l’Homme ».
Seulement quelques années plus tard, avec la médiatisation de ces modes de vie alternatif, dans des grands médias internationaux et des jeux télévisés comme Koh Lanta : il y a une réelle inversion des tendances. Dorénavant c’est plutôt l’inverse ou du moins qu’il faut l’apprivoiser.
Pourquoi ces vidéos sont-elles tendances sur les réseaux sociaux ?
Les vidéos des modes de vie alternatif marchent bien sur les réseaux sociaux parce que les gens sont curieux de voir à quoi ressemble les quotidiens atypiques.
On se rend compte que les gens ont envie de sentir l’effort, c’est-à-dire aller jusqu’à la rivière pour se doucher, aller couper le bois pour se chauffer, etc. Bien sûr ce n’est pas le cas de tous, il existe une multitude de mode de vie alternatifs; tous avec un besoin initial différent. Certain à des fins écologiques, d’autres comme défis, se reconnecter à l’essentiel dans ce monde de surconsommation, ou bien encore par nécessité pour leur santé mentale.
